Introduction
Dans l'environnement, les individus vivant dans le même milieu ne sont pas isolés les uns des autres. Ils sont en relation les uns avec les autres et cela peut leur apporter des avantages mais aussi des inconvénients.
Plusieurs types de relations peuvent s'établir entre les individus d'une même espèce (relations intraspécifiques ou relations homotypiques) ou entre des individus d'espèces différentes (relations interspécifiques ou relations hétérotypiques).
VERSION TEXTE⚓
LES RELATIONS INTRASPECIFIQUES⚓
Il s'agit des relations se faisant entre individus appartenant à la même espèce. Ces relations peuvent être positives mais aussi négatives.
La compétition intraspécifique⚓
Entre individus d'une même espèce, il peut y avoir une compétition dite intraspécifique pour la recherche de la lumière (végétaux par exemple), de la nourriture, d'un territoire, d'un partenaire sexuel ou pour la survie. On peut alors distinguer la compétition de survivance, la compétition de concurrence
Photo montrant une compétition de concurrence
Nota Bene :
A la différence de cette compétition, il y a d'autres types de relations intraspécifiques positives qui sont basée sur la coopération ou l'association comme la vie en famille, la vie en groupe…
C'est le cas des abeilles et des fourmis (les secrets d'une coopération efficace chez les fourmis) par exemple.
LES RELATIONS INTERSPECIFIQUES⚓
C'est l'ensemble des relations existant entre individus d'espèces différentes.
La cohabitation des individus d'espèces différentes peut avoir sur chacun d'eux une influence nulle, favorable ou défavorable. Ce sont ces influences qu'on appelle relations interspécifiques. Elles peuvent être des relations de compétition, d'exploitation ou de coopération.
Les relations de compétition⚓
Parfois entre deux espèces qui cohabitent dans un même milieu, on peut observer une compétition. Cette dernière est appelée compétition interspécifique. Elle existe lorsque ces deux espèces agissent défavorablement l'une sur l'autre dans la recherche de la nourriture, de l'abri, de site de reproduction ou de l'espace vitale.
Les relations de coopération⚓
Il s'agit du mutualisme et de la symbiose.
Le mutualisme⚓
C'est une interaction interspécifique à bénéfices réciproques. Les associés profitent l'un de l'autre et une fois séparés les individus continuent à vivre sans problème. C'est l'association, par exemple, entre la vache (ou buffle) et le garde-bœuf ou l'abeille et la fleur.
buffle et garde-bœuf
Abeille butimeur et sa fleur
Le mutualisme n'a pas seulement lieu entre espèces animales. La pollinisation des plantes par les abeilles est un autre exemple de mutualisme : le nectar est une source de nourriture supplémentaire offerte par les plantes aux abeilles en « échange » des services de pollinisateur que ces dernières sont. Toutefois, bien que cette relation soit mutuellement bénéfique, elle n’est pas obligatoire à la survie des deux espèces. Les abeilles ont d’autres sources de nourriture et les plantes ont d’autres pollinisateurs. Source : alloprof
La symbiose⚓
C'est une forme extrême du mutualisme dans laquelle il y a des bénéfices réciproques pour les associés, mais qui, une fois séparés meurent. Il s'agit donc d'une association obligatoire.
Exemple :
Les lichens constituent un cas de symbiose entre une algue et un champignon.
On peut aussi citer l'association symbiotique de certaines bactéries vivant dans le tube digestif des ruminants et leur permettant de digérer la cellulose contenue dans l'herbe.
LICHENS : ASSOCIATION ALGUE-CHAMPIGNON
Nota Bene :
La symbiose se distingue du mutualisme par son caractère obligatoire. Les associés sont obligés de cohabiter pour continuer à vivre. Elle est parfois appelée symbiose mutualiste.
Les relations d'exploitation⚓
Dans cette catégorie de relation on peut citer : le commensalisme, le parasitisme et la prédation.
Le commensalisme⚓
C'est une association dans laquelle une espèce dite commensale, tire profit de l'autre appelée hôte pour s'abriter, se nourrir ou se déplacer sans que ce dernier en souffre, mais aussi sans qu'il en tire des bénéfices.
Exemple :
C'est le cas du cloporte qui vit dans les fourmilières où il se nourrit des déchets laissés par les fourmis sans que ces dernières ne soient gênées ou ne profitent de sa présence.
Le parasitisme⚓
C'est une relation entre deux individus d'espèces différentes dont l'un, le parasite, vit aux dépens de l'autre, appelé hôte, en lui portant préjudice mais, d'une manière générale, sans le tuer directement.
Exemple :
On distingue des parasites externes ou ectoparasites vivant à la surface du corps de leur hôte tels que les poux et les parasites internes ou endoparasites qui se développent à l'intérieur de leur hôte comme l'ascaris, le ténia.
UN ECTOPARASITE
La prédation⚓
C'est la relation qui existe entre le mangeur et le mangé. La prédation est la relation existant entre deux individus dont l'un, le prédateur, se nourrit de l'autre, appelé proie, après l'avoir tuée.
Exercices⚓
NOTION DE CHAINE ALIMENTAIRE⚓
Les relations qui se déroulent dans l'environnement sont souvent d'ordre alimentaire et forment une chaîne appelée la chaîne alimentaire.
Définition :
Une chaîne alimentaire est une suite d'êtres vivants dans laquelle chacun mange celui qui le précède.
Nota Bene :
Une chaîne alimentaire comporte le plus souvent des maillons ou niveaux :
le premier maillon est toujours un végétal :feuilles, herbe, graine etc...
le deuxième maillon est toujours un végétarien, un animal qui se nourrit de végétaux.
Le troisième maillon est toujours un carnivore, un animal qui se nourrit d'aliments d'origine animale.
Exemple : Une chaîne alimentaire se déroulant dans la savane
Les flèches indiquent: « qui est mangé par ».
L'herbe est mangée par l'antilope qui est mangée par la lionne. L'ensemble herbe - antilope - lionne forme une chaîne alimentaire.
LES RELATIONS ENTRE LES ETRES VIVANTS ET LE MILIEU PHYSIQUE⚓
Source : senrevision
D'après ce tableau, on constate que les escargots sont plus nombreux dans les sols riche en calcaire et leur coquille est dure alors qu'en sol pauvre en calcaire, ils sont rares et leur coquille est fragile. Donc, on en déduit que les escargots préfèrent les sols riches en calcaire.
Ces vers de terre enrichissent le sol par leurs excréments. Ils aèrent le sol par leurs galeries.
Dans l'environnement, les êtres vivants sont en relation avec le monde physique : ils consomment l’eau pour s’alimenter, ils absorbent le dioxygène de l’atmosphère et y rejettent du dioxyde de carbone lors de la respiration, ils utilisent la lumière provenant du soleil, ils se déplacent sur (ou dans) le sol et l’eau… Donc, les êtres vivants pour vivre et se développer ont besoin des éléments du milieu physique comme l’air, l’eau, le sol, l’énergie provenant du soleil.